Acclaims
On réentendra ce nom : Avan Yu!
La conférence de presse du LMMC s'étant terminée tôt, il fut possible aux critiques de courir à la Maison des JMC pour écouter à 18 h un jeune pianiste chinois de 20 ans de Vancouver, Avan Yu, se mesurer aux terrifiantes Études op.10 de Chopin et revenir vers McGill pour le MusiMars de 19 h 30.
Le déplacement en valait la peine. L'auditoire n'est pas nombreux - problèmes de déneigement, encore! - mais le frêle garçon se dit heureux d'être là et présente ses pièces avec humour et dans un joli français.
La «manière» d'un grand pianiste y est déjà: technique complète (il n'y a à peu près pas de fausses notes), force pénétrante dans la sonorité, souffle, lyrisme, expression, sens de la construction, rubato toujours bien dosé.
(...) son Liszt est déjà admirable: Sonetto 123 del Petrarca extrêmement poétique, 12e Rhapsodie hongroise pleine de panache.
Son rappel, Träumerei, de Schumann, achève de nous convaincre: Avan Yu est appelé à devenir un pianiste très important.
Le déplacement en valait la peine. L'auditoire n'est pas nombreux - problèmes de déneigement, encore! - mais le frêle garçon se dit heureux d'être là et présente ses pièces avec humour et dans un joli français.
La «manière» d'un grand pianiste y est déjà: technique complète (il n'y a à peu près pas de fausses notes), force pénétrante dans la sonorité, souffle, lyrisme, expression, sens de la construction, rubato toujours bien dosé.
(...) son Liszt est déjà admirable: Sonetto 123 del Petrarca extrêmement poétique, 12e Rhapsodie hongroise pleine de panache.
Son rappel, Träumerei, de Schumann, achève de nous convaincre: Avan Yu est appelé à devenir un pianiste très important.
— Claude Gingras,
La Presse, Montreal